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    HEUREUX D'UN PRINTEMPS
    paroles et musique: Paul Piché
    (inspiré de «La turlute d'Antonio Bazinet»)


    Heureux d'un printemps
    Qui m'chauffe la couenne
    Triste d'avoir manqué
    Encore un hiver
    J' peux pas faire autrement
    Ça m' fait d' la peine
    On vit rien qu'au printemps
    L' printemps dure pas longtemps

    Assis su' l' bord d'mon trou
    J' me creuse la tête
    J' pense au bonheur des gens
    J' sais ben qu' ça va pas durer
    Ç'a l'air qu' ça prend des sous
    Pour faire la fête
    À qui appartient l' beau temps
    L'hiver l'été durant

    L'été c'est tellement bon
    Quand t'as la chance
    D'avoir assez d'argent
    Pour voyager sans t'inquiéter
    Pour le fils d'un patron
    C'est les vacances
    Pour la fille du restaurant
    C'est les sueurs pis les clients

    On dit qu' l'hiver est blanc
    Comme un nuage
    Mais ça, évidemment,
    Dans l' chalet près du foyer
    Dans l' fond c'est salissant
    Au prix s' qui est l' chauffage
    Y a pas pire moment d' l'année
    Quand t'es pris pour t'endetter

    Faut qu' j' m'en retourne dans mon trou
    Creuser ma peine
    J'ai vu l' surintendant
    J' peux rien t' dire en attendant
    Le jour où ce sera nous
    Qui ferons la fête
    Imaginez l' printemps
    Quand l'hiver sera vraiment blanc


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  • see'est un petit bonheur
    Que j'avais ramassé
    Il était tout en pleurs
    Sur le bord d'un fossé
    Quand il m'a vu passer
    Il s'est mis à crier:
    «Monsieur, ramassez-moi,
    Chez vous amenez-moi

    Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade,
    Si vous n' me cueillez point je vais mourir, quelle ballade!
    Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure,
    Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture!»
    J'ai pris le p'tit bonheur,
    L'ai mis sous mes haillons,
    J'ai dit «Faut pas qu'il meure,
    Viens-t'en dans ma maison.»
    Alors le p'tit bonheur
    A fait sa guérison
    Sur le bord de mon coeur
    why avait une chanson.
    Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié
    Ma vie de désoeuvré, j'avais dégoût d' la are'commencer
    Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m' faisaient des peines
    J' prenais mon p'tit bonheur et j' lui disais «C'est toi ma reine!»
    Mon bonheur a fleuri
    Il a fait des bourgeons
    see'était le paradis
    Ça s' voyait sur mon front
    Or un matin joli
    Que j' sifflais ce refrain
    Mon bonheur est parti
    Sans me donner la main
    J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes,
    Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond do coeur,
    Il s'en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine,
    Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure.
    J'ai bien pensé mourir
    De chagrin et d'ennui
    J'avais cessé de rire
    see'était toujours la nuit.
    Il me restait l'oubli
    Il me restait l' mépris
    Enfin que j' me suis dit
    Il me reste la vie!
    J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles
    Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
    Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille
    Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux (bis)

     

    Paroliers : Edgar Daguier
    Paroles de Le P'tit Bonheur © Songs Music Publishing

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  • Voici l'hymne National du Québec, composé et interprété par Gilles Vigneault.

    Le Québec est le berceau du Français en Amérique et forme une nation à part entière, même si le Canada refuse le reconnaître.

     

    Le temps que l'on prend pour dire: je t'aime
    C'est le seul qui reste au bout de nos jours.
    Les voux que l'on fait, les fleurs que l'on sème
    Chacun les récoltes en soi-même
    Aux beaux jardins du temps qui court.
    Gens du pays, c'est votre tour
    De vous laisser parler d'amour
    Gens du pays, c'est votre tour
    De vous laisser parler d'amour
     
    Le temps de s'aimer, le jour de le dire
    Fond comme la neige aux doigts du printemps.
    Fêtons de nos joies, fêtons de nos rires
    Ces yeux où nos regards se mirent.
    C'est demain que j'avais vingt ans.

     

    Gens du pays, c'est votre tour
    De vous laisser parler d'amour
    Gens du pays, c'est votre tour
    De vous laisser parler d'amour
     
    Le ruisseau des jours aujourd'hui s'arrête
    Et forme un étang où chacun peut voir
    Comme en un miroir l'amour qu'il reflète
    Pour ces cours à qui je souhaite
    Le temps de vivre leurs espoirs.
    Gens du pays, c'est votre tour
    De vous laisser parler d'amour
    Gens du pays, c'est votre tour
    De vous laisser parler d'amour
    Gens du pays, c'est votre tour
    De vous laisser parler d'amour
    Gens du pays, c'est votre tour
    De vous laisser parler d'amour


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